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EMPLOI
06/01/2010 15:07
Selon l’INSEE le taux de chômage s'élève à 9,1% de la population active en France métropolitaine, soit 2,58 millions de chômeurs, et à 9,5% avec les départements d'Outre-mer.
►Les derniers chiffres du chômage sont toujours inquiétants, est-ce le signe d’un échec de la politique de l’emploi du gouvernement ?
Nous traversons une crise économique d’une gravité sans précédent depuis 1929. Cette crise a d’abord été financière et le Gouvernement a fait ce qu’il fallait en sauvant les banques, l’accès au crédit et l’épargne des Français. La crise a ensuite affecté l’économie réelle et a entraîné des destructions d’emplois. La priorité n°1 du Gouvernement est désormais la lutte pour l’emploi et l’inflexion de la hausse du chômage semble valider la stratégie économique française:
1) Les chiffres ne sont pas satisfaisants -plus de 9% de la population active au chômage c’est toujours trop !- mais
la France s’en sort beaucoup moins mal que ses voisins : sur un an le chômage a doublé en Espagne et au Royaume-Uni, dans le même temps, il augmenté d’un peu plus de 20% en France.
2) Les derniers chiffres rendus publics par l’INSEE, jeudi 3 décembre, montrent que la hausse du chômage marque le pas. Pour le troisième trimestre 2009, le chômage est resté globalement stable par rapport au trimestre précédent. Après une hausse constante du nombre de demandeurs d'emploi depuis le troisième trimestre 2008, c’est le début du reflux du chômage.
3) Signe encourageant, le chômage des jeunes hommes, catégorie la plus touchée depuis le début de la crise, connaît un reflux de l'ordre de 0,8% sur les trois derniers mois.
4) Les jeunes diplômés français s’en sortent mieux qu’ailleurs en Europe alors qu’ils sont particulièrement fragilisés par
la crise. Ils représentent aujourd’hui 18 % des recrutements de cadres, contre 4 % au Royaume-Uni et en Italie et 10 % en Allemagne.
Le pire des destructions d’emplois est sans doute derrière nous, il faut désormais poursuivre nos efforts pour aller vers une baisse sensible du chômage.
►Qu’est ce que le Gouvernement fait concrètement pour lutter contre le chômage ?
La politique du Gouvernement vise à soutenir les embauches, à limiter les licenciements et à mieux accompagner les chômeurs :
1) Le soutien aux embauches : le Gouvernement a lancé la mesure « zéro charges » pour les Très Petites Entreprises (TPE). Les patrons des entreprises de moins de dix salariés qui recrutent sont exonérés de charges : en 2009, 650 000 recrutements ont ainsi été permis. Devant le succès de cette mesure, le Gouvernement a choisi de la prolonger jusqu'au 30 juin 2010.
De même, les contrats d'apprentissage et de professionnalisation bénéficient d’un volontarisme fort : les entreprises n’auront pas de charges à payer pour l’embauche d’un apprenti avant le 30 juin 2010; l’embauche d’un apprenti pour les entreprises de moins de 50 salariés donnera droit à une aide de 1800 € ; dans le cadre des contrats de professionnalisation, l’embauche d’une personne qui n’a pas le niveau du bac donnera lieu à un doublement de l’aide de 1000 € à 2000€.
2) La lutte contre les licenciements repose sur le recours au chômage partiel. Tout le monde est gagnant dans ce procédé : l’employé garde son travail tout en mettant à profit son temps de libre pour suivre une formation tant que l’activité n’est pas reprise ; l’entreprise peut soulager sa trésorerie en attendant un regain de sa demande économique. En 2009, le chômage partiel a concerné 300 000 personnes, autant d’emplois sauvés.
3) Le gouvernement a tout fait pour assurer un meilleur accompagnement pour les licenciés économiques avec le contrat de transition professionnelle et la convention de reclassement personnalisé dont 115 000 personnes bénéficient. Ces deux dispositifs donnent droit à un versement d’une a allocation égale à 80 % ou 70% du salaire brut (soit quasiment 100% du net) moyen perçu au cours des mois précédant le licenciement et à des périodes de formation qui doivent reconduire vers l’emploi.
► Dans ce contexte de crise, l’efficacité de Pôle emploi est très critiquée…
Nicolas Sarkozy a rendu visite le 23 novembre dernier à 1700 cadres de Pôle emploi pour leur renouveler son soutien et sa confiance.
Bien sûr, Pôle Emploi traverse une période de défi : il doit en même temps gérer
la fusion Assedic /ANPE et un afflux de 500 000 chômeurs de plus sur l’année 2009. Mais il s’en sort plutôt bien et, grâce à la fusion, ses services ont gagné en efficacité.
Ainsi, en 1993/1994 il fallait 20 jours pour que les ASSEDIC traitent un dossier d'indemnisation, il ne faut plus aujourd’hui que de 2 à 4 jours pour la même opération.
Suite à la fusion, en 2010, 1300 agents de plus seront au contact du public.
Le Gouvernement a aussi fait tous les efforts nécessaires pour que Pôle emploi renforce ses effectifs face à la crise : 1840 agents supplémentaires ont été recrutés cet été et sont aujourd'hui totalement opérationnels ; 500 bénéficiaires de contrats aidés sont venus renforcer l’accueil et l’animation au sein des agences ; le recours à des opérateurs privés de placement est organisé pour accompagner 320 000 demandeurs d’emploi sur deux ans.
Quand le chômage baissera, il sera également normal d'en tirer les conséquences et que les effectifs reviennent à leur niveau d'avant la crise.
► Quand le chômage reviendra-t-il à son niveau d’avant la crise ?
La bataille pour l’emploi est loin d’être achevée ! Il ne faut surtout pas relâcher nos efforts.
Plus vite
la France renouera avec une croissance forte, plus vite le chômage se résorbera. En 2010, la croissance française devrait être comprise entre 1 et 1,5%. Ce serait l’une des meilleures performances sinon la meilleure performance de l'ensemble des pays européens, mais cela sera probablement insuffisant pour créer largement des emplois.
C’est pourquoi Nicolas Sarkozy a annoncé la poursuite du plan de relance en 2010 et l’investissement dans les secteurs d’avenir. C’est en investissant massivement dans des secteurs nouveaux, créateurs de croissance, comme le développement durable, les nanotechnologies, les NTIC, ou les biotechnologies de la santé, que nous créeront les emplois de demain !
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RÉFORME DU LYCÉE
21/10/2009 14:19
► Pourquoi s’acharner à vouloir réformer le lycée ?
Même si le lycée français fonctionne plutôt pas trop mal, il souffre de plusieurs maux pénalisants pour nos enfants.
Les résultats ne sont pas à la hauteur de nos attentes : 35.000 jeunes quittent chaque année le lycée sans le bac et 80.000 bacheliers n’ont aucun diplôme de l’enseignement supérieur !
Et derrière ces chiffres, se cache une autre réalité, celle d’un ascenseur social en panne, puisque les enfants d’ouvriers ont deux fois moins de chances d’accéder à l’enseignement supérieur que les enfants issus de classes aisées et qu’ils ont cinq fois moins de chances d’accéder à des classes préparatoires.
On note aussi une crise de la formation, notamment en langue et en économie ! La majorité des lycéens sortent du lycée sans maîtriser de langue étrangère et
la France se classe 69/109 au test qui permet de postuler aux universités américaines
Enfin, notre système d’orientation ne marche pas, il est trop rigide, trop déconnecté du monde professionnel ! On parle à nos enfants de cursus, mais jamais de métiers ! Résultat, la série scientifique est considérée comme l’unique voie royale où se retrouvent tous les meilleurs élèves même ceux qui n’aiment pas les sciences. Et parallèlement les voies technologiques et professionnelles sont méprisées.
► Certains ont critiqué une réforme jugée parcellaire, cosmétique, manquant d’ambition et de moyens…
Souvent quand on entend parler le PS ou certains syndicats d’ambition pour l’éducation nationale, il faut traduire simplement par plus de postes, plus d’argent et surtout immobilisme… C’est-à-dire beaucoup de dépenses, mais peu de volonté de changer sur le fond.
Nicolas Sarkozy a proposé plusieurs pistes pour réformer le lycée :
1) Révolutionner le système d’orientation : l’orientation doit devenir progressive et réversible avec un droit à l'erreur. L’idée c’est de permettre aux élèves qui le souhaitent de se réorienter, grâce à des stages passerelles de remise à niveau qui leur permettront d'éviter le redoublement ou de changer de section en cours de route. Soit pendant les vacances, soit pendant la scolarité. Le redoublement va ainsi devenir l'exception.
Parallèlement, les lycées doivent nouer plus de contacts avec l’enseignement supérieur, avec le monde du travail. Quelle filière mène à quel métier, quels sont les débouchés, les possibilités d’évolution… Autant de questions auxquelles les lycéens doivent trouver des réponses. Cela suppose des stages d’observation, pour les élèves, comme pour les professeurs.
Enfin, la première doit devenir plus générale et la terminale plus spécialisée.
« Casser » la hiérarchie des voies et des séries : il faut sortir de cette logique « hors de la filière scientifique point de salut ». Toutes les filières doivent avoir des débouchés propres et valorisés. Nous devons rénover en priorité
la filière Sciences et
1) Technologies Industrielles (STI) qui permet de déboucher sur les métiers d'ingénieurs et de techniciens supérieurs dont nous avons besoin. Pour cela il faut lui donner des débouchés dans le supérieur en réservant des places pour les STI dans les IUT et les BTS et multiplier les possibilités d’intégrer les écoles d’ingénieur.
Il s’agit aussi de sauver la série Littéraire, en créant un enseignement de langues et de civilisations étrangères, afin de faire d’en faire une filière littéraire internationale, en introduisant de nouvelles matières, comme le droit et en créant un enseignement culturel et artistique de haut niveau.
2) Mettre en place dans les lycées un accompagnement personnalisé pour tous les élèves : dès la rentrée prochaine, tous les élèves bénéficieront d'une aide de deux heures par semaine en petits groupes, soit pour du soutien, pour ceux qui sont en difficulté, soit pour l’approfondissement, pour les meilleurs, soit pour faire un choix d’orientation.
3) Les lycées doivent devenir au moins bilingues : il faut donc privilégier davantage l'oral, organiser des séjours linguistiques, faire des cours en langue étrangères (pourquoi pas en histoire, sciences, ou EPS ?) et faire des épreuves orales pour
la LV 1 au bac au lieu d’épreuves écrites.
►Le Président a parlé d’histoire de l’art, de ciné club, d’opéras en direct, de déléguer des compétences aux élèves… le lycée ne s’éloigne-t-il pas de ses objectifs fondamentaux ?
C’est bien vite caricaturer le plan pour les lycées que de le limiter à l’instauration de ciné-clubs dans les établissements…
Le plan pour les lycées a pour première priorité de renforcer l’employabilité future des lycéens :
§ en permettant une meilleure orientation qui n’enferme pas les lycéens dans des impasses sans débouchés, mais les mène vers l’apprentissage d’un métier
§ en réhabilitant des filières jusqu’à présent déconsidérées qui vont à nouveau rimer avec réussite
§ en favorisant une meilleure interface entre les lycées –enseignants et élèves- et le monde professionnel, notamment en développant les stages
§ en poussant les Français à apprendre des langues étrangères
Insister sur l’apprentissage de la culture n’a rien d’incompatible avec la professionnalisation, au contraire culture et employabilité peuvent être complémentaires :
§
la France possède un patrimoine culturel unique, nous aurions tort de ne pas plus utiliser ce trésor inestimable qui est sous nos yeux pour éduquer les lycées
§ la culture est un héritage commun, l’un des socles du vivre ensemble d’une nation, qui doit se transmettre dès le lycée
§ la culture véhicule créativité, ouverture d’esprit et curiosité intellectuelle, autant de qualités indispensables pour occuper un emploi
§ la culture est aussi une industrie à part entière en France qui possède des débouchés propres auxquels nous devons former certains lycéens
► L’expérimentation de la cagnotte collective dans quelques lycées fait-elle partie du plan lycées ?
Rappel : Depuis la rentrée, trois lycées professionnels de l’académie de Créteil ont mis en place l’attribution d’une cagnotte collective pour les élèves en fonction de leur assiduité en cours.
D’abord une mise au point : il n’est pas une seule seconde question de payer les élèves pour qu’ils aillent en cours ! L’école est une chance et chacun doit en avoir conscience.
Mais, dans le même temps, il n’est pas acceptable que l’absentéisme touche en moyenne 20% des élèves de lycées professionnels. C’est l’un des facteurs qui explique que nous avons 100 000 « décrocheurs » par an qui quittent l’école sans diplôme.
Ce problème de l’absentéisme n’est pas nouveau ! Depuis de nombreuses années, les gouvernements tentent d’y trouver un remède et invitent les établissements scolaires à mettre en place différentes initiatives : cela va des remises de prix à la suspension des allocations familiales en passant par l’alerte des parents par mail ou SMS. Ont été aussi créés 5000 postes de médiateurs de réussite scolaire, répartis dans les 100 lycées où l’absentéisme est le plus fort.
Cette initiative du rectorat de Créteil s’inscrit dans cette logique et peut mériter d’être expérimentée. Le mécanisme repose sur la motivation collective : les élèves doivent tous être présents en cours et bien se comporter pour bénéficier du financement et ils doivent ensuite construire ensemble un projet. C’est plutôt positif en terme de cohésion et de responsabilisation. Cet argent n’est en aucun cas un salaire, il financera un projet éducatif défini avec les élèves : il pourra permettre, par exemple, de réaliser un voyage scolaire ou de financer l’achat de matériel informatique. Si l’idée est de dire la réalisation de vos projets passe par le travail, le sérieux et l’investissement professionnel, alors cela est en ligne avec nos convictions profondes.
Il faudra évidemment évaluer ce dispositif et voir si c’est concluant en terme de lutte contre l’absentéisme. Ce dispositif sera à l’essai pendant 1 an et pourra être étendu à 30 établissements en 2010.
Commentaire de DLR1 (Canal Historique) (21/10/2009 14:40) :
Cette forme de salarisation de l'élève est une négation de tous ce qui
a fait le ciment de notre école nationale. Encore un de ces systèmes à
l'anglo-saxonne qu'apprécie Sarkozyen digne valet des américains
! Un coup de boutoir supplémentaire sur nos valeurs républicaines !
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Commentaire de Nesrédine Ramdani (21/10/2009 16:03) :
Non mon ami, tu fais erreur. L'école demeure le creuset de la
République. Il s'agit simplement d'expérimenter une forme de
remédiation à l'absentéisme. Rien à voir avec le système anglo-saxon
où les bourses au merite sont inéxistantes! La mobilité socciale est
possible en France, grâce à l'école. C'est moins vrai aux
Etats-Unis.
N R
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PLAN JEUNESSE
10/10/2009 13:43
500 millions euros annoncés dans ce plan… 1 milliards pour baisser la TVA restauration : la jeunesse compte–t-elle moins que les restaurateurs pour le gouvernement ?
Pas du tout ! L’ampleur de ce plan montre au contraire que la France a enfin pris conscience de l’importance de mener une politique ambitieuse pour la jeunesse.
1) Il apporte une réponse précise à tous les obstacles qui peuvent se dresser sur la route des jeunes.
§ Face à tous ces problèmes : mauvaise orientation, décrochage scolaire, impossible accès à l’emploi, galère financières des jeunes travailleurs, frustration face à une incapacité de trouver une cadre pour réaliser son désir d’engagement…
§ le plan pour la jeunesse répond par : mise en place d’un véritable service public de l’orientation, obligation pour les décrocheurs de suivre une formation ou d’occuper un emploi, renforcement des liens entre entreprise et étudiants, RSA étendu aux moins de 25 ans, expérimentation d’un service civique !
2) Quand il y a une urgence, on n’attend pas pour réagir : c’est bien le cas avec ce plan dont la majorité des mesures sera effective dès 2010 !
3) L’Etat n’est pas pingre : 500 millions d’euros débloqués en période de crise ça n’est pas rien ! c’est bien la preuve que
la France
n’a pas perdu de vue l’importance de la jeunesse malgré toutes les autres urgences qui s’accumulent: plan de relance, chômage, déficit public…
4) Toutes les annonces n’ont pas été comptabilisées dans la somme des 500 millions ! Le plan jeunesse in fine représentera plus que chiffre. Certaines mesures ne sont pour l’instant qu’expérimentées et s’ajouteront aux 500 millions si elles sont généralisées : la possibilité de doter les jeunes ne sera ainsi mise à l’essai qu’auprès 6000 jeunes. De même le versement d’un 10ème mois de bourse n’est pas compté dans la somme de 500 millions alors qu’il devrait coûter 150 millions d’euros…
RSA jeunes, dotation d’autonomie… le Président Sarkozy institutionnalise l’assistanat chez les jeunes ?
Au niveau de sa philosophie ce plan est limpide : il tient un discours de droits et devoirs qui n’infantilise pas la jeunesse, en lui promettant l’assistanat, mais qui la responsabilise en la poussant au travail.
1) L’essentiel du plan est ainsi centré sur l’accès au travail. Car l’autonomie est un objectif pour la jeunesse mais l’autonomie dans notre société c’est le travail. Il faut donc tout faire pour que la jeunesse accède au monde professionnel. C’est bien la préoccupation majeure qui est commune à toutes ces annonces :
§ Ne pas abandonner les 100 000 « décrocheurs » qui quittent l’école sans diplôme chaque année mais exiger qu’ils suivent une formation ou occupent un emploi c’est refuser la résignation à l’oisiveté et exiger l’effort !
§ autoriser le pré recrutement par les entreprises c’est rapprocher l’étudiants de la source du travail: les entreprises financent les études, en contrepartie les jeunes s’engagent à travailler pour elle durant quelques années
§ renforcer l’apprentissage, l’alternance, la possibilité de créer une entreprise dès 16 ans : tout cela ce n’est pas une tentative d’enfermer dans l’assistanat mais bien une volonté de tout faire pour réhabiliter la valeur travail chez les jeunes !
2) Aucun nouveau droit n’a été promis sans entraîner un devoir en contrepartie. Par exemple :
§ le 10ème mois de bourse ne sera versé qu’en cas d’assiduité réelle aux cours
§ les décrocheurs de 16-18 ans pourront bénéficier d’une aide financière de 2500 euros seulement s’ils font preuve d’un engagement avéré dans leur formation
§ une dotation pourra être éventuellement versée aux jeunes qui veulent s’émanciper, mais en contrepartie leurs parents devront renoncer à toucher certaines allocations….
►Le RSA pour les travailleurs de moins de 25 ans, n’est-ce pas un RMI-jeunes ?
Soyons très clairs, ce n’est pas un RMI pour les jeunes mais un élargissement du RSA aux travailleurs qui ont moins de 25 ans !
1) Une extension du RSA indistinctement à tous les jeunes aurait été inacceptable : cela revenait à faire un Rmi jeune et ça, ce n’est pas l’autonomie, c’est de l’assistanat. Notre politique c’est de récompenser le travail. Et nous serons très vigilants sur ce point !
2) Cette mesure ne va pas s’adresser à tous les jeunes mais à ceux qui ont déjà travaillé au moins deux ans révolus sur les trois dernières années. Et ce n’est que justice : il était difficile de comprendre que le travailleur qui avait 25 ans et un mois puisse bénéficier du RSA alors que celui qui n’avait que 24 ne le puisse pas.
Désormais, le jeune de moins de 25 ans qui a travaillé pendant au moins 2 ans, qui a malheureusement a perdu son emploi et arrive en fin de droits pour le chômage pourra bénéficier du RSA, comme tout travailleur qui a plus de 25 ans.
3) Le RSA rompt avec la logique du RMI : il a été créé pour donner la priorité au travail en faisant en sorte que le travail paye. Ceux qui, malgré un travail, ne disposent que de ressources très limitées voient leurs revenus complétés par le RSA.
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LE PARTI SOCIALISTE: L'HOMME MALADE DE LA POLITIQUE
30/07/2009 16:44
Le parti socialiste, un parti d’élus et de notables ? D’aucuns se demandent comment se fait-il qu’il y ait encore des militants et non comment se fait-il qu’il n’y ait que 100 000 militants ?
Les socialistes d’aujourd’hui ressemblent fort aux communistes des années 1980 : un parti en quête d’une rénovation, vaine.
LE PS, ce « Grand Cadavre à la Renverse » pour rependre le titre d’un ouvrage de BHL est à bout de souffle, en situation de mort clinique diront les plus réalistes et les formules incantatoires n’y pourront rien changer !
Le MOUVEMENT, cette aptitude à capter et /ou à anticiper les transformations sociétales a déserté la pensée socialiste. On assiste à une déconnexion du parti socialiste , censé dire le monde et ceux qui le vivent. On assiste depuis quelques temps au spectacle affligeant d’une bataille de personnes et non d’idées.
Le Parti Socialiste suivra-t-il la même trajectoire que le Parti Radical ? Sera-t-il amené à céder la place à une gauche, plus moderne ? Tous les indicateurs, tous les signaux semblent aller dans ce sens.
On peut également se demander s’ils ne paient pas au prix fort le refus de tout changement, le sectarisme et les contradictions idéologiques qui les confinent à la schizophrénie.
Il ne s’agit plus d’incarner un idéalisme naïf. Il ne s’agit plus de se laisser enfermer dans le seul registre de la générosité et de l’angélisme. C’est à la fois stérile et profondément nuisible, même pour les plus fragiles. Les querelles de chapelles ajoutées au vide idéologique donnent l’impression d’un voyage au bout de l’enfer. La jacquerie de Manuel Valls est, à plus d’un titre , révélatrice d’un malaise profond de la maison socialiste. Le feu a déjà entamé les fondations mais il n’y a aucune réserve d’eau pour éteindre l’incendie. Le tarissement d’idées et l’absence de mouvement ne font qu’amplifier le sirocco jusqu’à l’assèchement. Ce n’est pas étonnant si un Jack Lang, depuis ses appartements Place des Vosges compare le PS à un arbre sec.
La « déréliction » des socialistes pour reprendre un terme cher à Hannah Arendt les confine, in fine, à un spectacle pathétique.
Même si l’histoire a plus d’imagination que les hommes, il me paraît difficile de voir, un jour, un parti socialiste tel qu’il existe aujourd’hui, sectaire et pétri de contradictions renaître sur ses propres décombres.
La Gauche Moderne, ce petit « poucet » de la politique a compris qu’il fallait muter, se transformer, s’ouvrir. Elle est le versant social du libéralisme avec qui il faut composer et non combattre. C’est certainement cet antilibéralisme pavlovien qui a contribué, entre autres, à tuer le socialisme à la française.
Nesrédine Ramdani
Commentaire de DLR1 (canal historique) (31/07/2009 16:29) :
Salut Ness, le versant social du Libéralisme à un nom : le Gaullisme !
Dommage que l'UMP est oublié cela.
Au plaisir de te revoir !
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Tous nos voeux de prompt rétablissement Monsieur le Président
27/07/2009 07:43
Suite à l'hospitalisation du président de la République, l'UMP de la 14eme circonscription du Pas-de-Calais présente tous ses voeux de prompt rétablissement à Nicolas Sarkozy. Dans ce contexte singulier, la France et les français ont besoin de vous, de votre énergie et de votre volontarisme. Reposez-vous bien et revenez-nous au meilleur de votre forme.
N.R
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