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UMP 14eme circo Pas-de-Calais
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UMP 14eme circo Pas-de-Calais

VIP-Blog de ump14emecircopdc
  • 25 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 10/04/2009 13:03
    Modifié : 24/10/2010 13:30

    Garçon (42 ans)
    Origine : Hénin-Beaumont
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    BILAN DE TROIS ANS D’ACTION DE LA MAJORITÉ

    17/05/2010 17:29

    BILAN DE TROIS ANS D’ACTION DE LA MAJORITÉ


    Dès février 2008, moins d’un an après l’élection de Nicolas Sarkozy, apparaissaient aux Etats-Unis les premiers signes annonciateurs d’une crise économique et financière mondiale sans précédent depuis 1929. Faire un point d’étape de l’action de la majorité, 2 ans avant la fin du quinquennat, n’a donc de sens qu’en la replaçant dans ce contexte de crise d’une vigueur exceptionnelle.   

     

    1) La majorité a mené une gestion exemplaire et courageuse de la crise. C ’est au cœur des épreuves que les tempéraments se révèlent. En novembre 2008, après la chute de la banque Lehmann Brothers , certains prophètes de malheur annonçaient une implosion de la finance mondiale et une explosion sociale tandis que le PS proposait un plan de relance à la consommation tout droit sorti des vieux greniers mitterrandiens…

    Au contraire la majorité a su garder la tête froide pour fixer un cap clair, lucide et responsable dont on voit aujourd’hui qu’il a permis de sauver les banques, de limiter la récession, de contenir l’augmentation du chômage et de lancer une régulation ambitieuse de l’économie au niveau mondial :

    §  Sauver les banques : aucune banque n’a fait faillite, ce qui a évité aux épargnants de perdre toutes leurs économies, sans que cela coûte un centime au contribuable (dans l’opération l’Etat a même récupéré 2,2 milliards d’euros d’intérêts)

    §  Limiter la récession : la mise en œuvre rapide du plan de relance – malgré l’opposition de la gauche qui ne l’a pas voté, préférant le petit jeu des calculs politiciens plutôt que l’union sacrée qu’aurait exigé la gravité de la situation - a soutenu la croissance. Aujourd ’hui la France renoue avec la croissance plus vite que ses voisins européens : elle devrait connaître une croissance de 1,4% en 2010 contre 1,2% en Allemagne, 0,8% en Italie, -0,4% en Espagne et 1% pour l’ensemble de l’Union européenne.

    §  Contenir l’augmentation du chômage : la hausse du chômage est moins intense en France que pour la plupart des pays de l’OCDE. En novembre 2009, il avait augmenté de 21 % par rapport à son niveau de mai 2007, contre 34% dans la zone euro, 124% aux États-Unis et 154% en Espagne. Avant la fin de l’année 2010, le chômage devrait refluer.

    §  Réguler l’économie : la France a été à la pointe de tous les combats pour mieux réguler. C’est elle qui a porté au G20 les sujets des paradis fiscaux, des bonus des traders. Encore cette semaine, c’est notre pays qui a bataillé pour imposer un plan européen pour protéger les pays de l’Union des spéculations boursières.  

     

    2) La lutte contre la crise n’a pas empêché la majorité de lancer des réformes qui vont changer en profondeur le visage de la France et préparer l’avenir. La majorité n’a reculé devant aucun des défis auxquels notre pays est confronté :

    Le travail : pour que les Français puissent tirer le maximum de bénéfices de leur travail quand la croissance sera de retour, la majorité a tout fait pour faciliter et mieux rémunérer le travail dans notre pays (heures supplémentaires défiscalisées, monétisation des RTT, travail le dimanche, création de l’auto-entrepreneur…). La majorité a aussi modernisé l’accompagnement des demandeurs d’emploi avec la fusion de l’ANPE et des Assedic, et garanti, avec le RSA, que le travail soit toujours plus rémunérateur que les seules prestations sociales. Et pour que les travailleurs ne soient   pas pénalisés par des grèves paralysantes, la majorité a instauré le service minimum dans les transports et à l’Education nationale.

    §  Le pouvoir d’achat : la majorité a réduit de 2,5 points le niveau de prélèvements obligatoires depuis 2007, c’est autant de pouvoir d’achat supplémentaire reversé aux Français.

    §  La sécurité : pour répondre aux évolutions de la délinquance, la majorité a instauré des peines planchers pour les multirécidivistes, créé la rétention de sûreté contre la récidive des criminels les plus dangereux, musclé la lutte contre les bandes violentes, développé la vidéosurveillance

    §  L’immigration : la majorité a assumé le concept d’immigration choisie : toute personne qui vient pour apporter son dynamisme à la France est la bienvenue, mais tout individu en situation irrégulière, qui n’est pas éligible à une régularisation, doit quitter le territoire. 

    §  L’avenir : avec le pari sur l’éducation de nos enfants (réformes des universités, du lycée professionnel, de l’école primaire et assouplissement de la carte scolaire), avec le lancement du grand emprunt qui doit financer la croissance de demain, avec le Grenelle de l’environnement pour laisser à nos enfants un monde plus sain et plus pérenne, avec la réforme des Institutions qui renforcent les pouvoirs du Parlement et de l’opposition !

     

    3) À deux ans de la fin du quinquennat, la majorité concentre désormais tous ses efforts sur trois priorités absolues :

     

    §  Les réformes vitales pour l’avenir de notre pays : sauver nos retraites et redresser les finances publiques. Le chantier des retraites est ouvert sans tabou avec la volonté de préserver notre système par répartition, de prendre en compte l’allongement de l’espérance de vie et les différences de pénibilité selon les métiers, de faire converger les régimes publics et privés. Le gouvernement a d’ores et déjà annoncé des mesures fortes pour améliorer nos comptes publics : gel des dépenses publiques sur trois ans et réduction des niches fiscales. Les députés seront au premier plan de cette lutte contre les déficits en menant la deuxième édition des Etats Généraux de la dépense publique d’ici juin qui permettront de recueillir en circonscription toutes les propositions des Français pour réduire la dette.

    §  Sortir de la crise, en remobilisant toutes les énergies au service de l’emploi et de la compétitivité, sans sacrifier la justice sociale. Pôle emploi est en passe de devenir une machine de guerre contre le chômage. La bataille contre le chômage sera remportée si la France renoue avec la compétitivité et la croissance en soutenant certains secteurs en difficulté comme l’agriculture, en dopant nos PME, en maîtrisant le coût du travail.

    Protéger nos valeurs républicaines, socle indispensable au vivre ensemble en France. La sécurité demeure plus que jamais une priorité pour la majorité qui met tout en œuvre sur le terrain pour combattre la délinquance notamment dans les transports et les écoles. La protection de nos valeurs passe aussi par l’interdiction de pratiques incompatibles avec le vivre ensemble, comme le port de la burqa qui sera interdit sur tout le territoire avant la fin de l’année.





     
     


     

    LA REFORME DES RETRAITES

    09/05/2010 16:09

    LA REFORME DES RETRAITES


    Une réforme absolument nécessaire

    - Le Conseil d’orientation des retraites (COR) a rendu son rapport et confirme que nos régimes de retraite sont confrontés à une situation très difficile, qui menace leur pérennité.

    - Aujourd’hui, une retraite sur 10 n’est pas financée et, si nous ne faisons rien, ce sera une sur 6 en 2030.

    - Selon le scénario « médian » du COR, le déficit annuel sera de :

     32 Mds€ en 2010

     45 Mds€ en 2020

     70 Mds€ en 2030

     Supérieur à 100 Mds€ en 2050

    - L’augmentation de l’espérance de vie est à l’origine de cette situation.

    En 2010, en France, il y a 16 millions de retraités, ils seront 18 millions en 2020 et 22 millions en 2050.

     Le ratio actifs / retraités se dégrade considérablement :

     4 actifs pour 1 retraité en 1960

     1,8 actif pour 1 retraité aujourd’hui

     1,5 actif pour 1 retraité en 2020

     1,2 actif pour 1 retraité en 2050

    - La crise a accéléré ce processus du fait de la chute des recettes des régimes de retraite, en raison de l’augmentation du chômage.

    Dès cette année, nous connaitrons le déficit que le COR envisageait pour l’année 2030, dans ses dernières prévisions datant de 2007 (1,6 point de PIB, soit 32 Mds€).

    De même le déficit aujourd’hui prévu pour 2030 (70 Mds d’euros) est celui qui était prévu pour 2050.

    A cause de la crise, nous avons anticipé de 20 ans les déficits de nos régimes de retraite

    - La réforme est absolument nécessaire car la croissance ne pourrait, même dans le meilleur des cas, suffire à rééquilibrer le système.

    Le meilleur scénario du COR (chômage à 4,5 % à compter de 2024 et une croissance moyenne de la productivité de 1,8 %) prévoit

    un déficit annuel de 56 Md€ en 2030 et de 72 Md€ en 2050.

    C’est pourquoi tous les partenaires sociaux ont reconnu qu’il y avait un problème de déséquilibre financier des retraites. Et il y adésormais un consensus sur la nécessité de réformer nos retraites.

    OPPOSITION

    Lorsque Madame Aubry dit que la solution est dans la taxation des profits et des plus aisés, elle ne dit pas la vérité aux Français :

    - Elle parle de taxer les stocks options : c’est ce Gouvernement qui le premier a taxé les stocks options (taxation de

    l’employeur et du bénéficiaire). Passer à une taxation de 50 % rapporterait 1 Md€, le déficit de l’année 2010, c’est 30 Md€ ;

    - Elle parle de majorer l’IS des banques de 10 % mais c’est un rendement potentiel de seulement quelques centaines demillions d’euros;

    - Madame Aubry parle « d’abolir les privilèges fiscaux qui minent la cohésion sociale ». Derrière ce vocable se cacheprobablement le bouclier fiscal, dont le coût est de 600 millions d’euros face à un déficit de 30 Md€.

    POUR ALLER PLUS LOIN

    L’enjeu de la pénibilité : une retraite qui tient compte de l’espérance de vie ?

    La pénibilité est un enjeu majeur de la réforme des retraites. Si l’on veut que la réforme soit juste, c'est-à-dire que chacun reçoive une retraite en rapport avec ce qu’il a cotisé, alors il faut non seulement tenir compte du montant de chaque pension, mais aussi de sa durée. Les pensions étant des rentes distribuées jusqu’à la fin de la vie, l’espérance de vie au moment du départ à la retraite est déterminante.

    Or, l’espérance de vie au départ à la retraite varie selon les professions. Selon que le métier exercé est manuel ou non, difficile physiquement ou psychologiquement, l’espérance de vie à 60 ans n’est pas la même. Il faudra donc, si l’on veut être juste dans la réforme, tenir compte de ce critère, et donc prendre en considération la pénibilité de certaines activités.





     
     


     

    Le marché du travail va-t-il continuer à se dégrader ?

    02/05/2010 17:23

    Le marché du travail va-t-il continuer à se dégrader ?


    ► Le marché du travail va-t-il continuer à se dégrader ?

     

    En 2009, notre pays, comme l’ensemble des pays développés frappés par la plus grande crise économique depuis 1929, a connu une profonde récession, l’activité économique subissant un repli de 2.2%

     

    Cette récession s’est malheureusement traduite par une forte augmentation du chômage en France. Entre 2007 et novembre 2009, le taux de chômage français a augmenté d’1.7 point (passant de 8,3% à 10.0%). Toutefois, la France, notamment grâce aux mesures de soutien de l’activité initiées par le plan de relance, a mieux résisté que les autres membres de l’OCDE ou de la zone euro. Sur la même période 2007-2008, le taux de chômage au sein de l’OCDE progressait ainsi de 3 points (passant de 2,8% à 8.8%) et de 2.5 points au sein de la zone euro (de 7.5 à 10,0%).

     

    Cependant, on assiste dans notre pays à une embellie de l’activité économique qui se traduit par une croissance du PIB d’environ 0.2% au premier trimestre 2010. Et la France devrait connaître une croissance d’environ 1,4% sur l’ensemble de l’année.

     

    Mais il y a toujours un décalage de temps entre le sursaut de la croissance et la baisse du chômage. Le taux de chômage devrait donc continuer à augmenter légèrement au premier semestre et se modérer progressivement d’ici la mi-2010.

     

    ► Pour quand peut-on espérer une baisse significative du chômage?

     

    D’après les prévisions, le chômage atteindra 10.1% au premier trimestre 2010 (9.7% sans les DOM) et 10.2% au deuxième (9.8% sans les DOM), soit un rythme de hausse nettement moins important que pendant la récession. 

     

    La tendance est donc à une décélération des pertes d’emploi depuis l’été dernier, qui devraient encore faiblir dans les mois qui viennent. Ainsi, en ce qui concerne les secteurs marchands non agricoles, qui sont les plus sensibles à la conjoncture, les destructions nettes d’emploi ont été de 260 000 début 2009 contre 80 500 au premier semestre 2010.

     

    Dans le secteur industriel, les destructions d’emplois ralentissent également avec un recul de 63 300 postes au premier semestre 2010, contre 81 200 au dernier semestre 2009. Victime d’une chute brutale de ses effectifs pendant la récession, le secteur des services est déjà dans une phase de stabilisation : 1 300 emplois ont été créés début 2010, après l’augmentation de 7 300 emplois au deuxième semestre 2009. Enfin, dans la construction, l’emploi, en recul depuis 2008, connaîtrait une nouvelle baisse de 18 600 postes, toutefois moins forte qu’au semestre précédent (- 26 400). 

     

    Le chômage devrait donc clairement refluer en France métropolitaine dès 2011, où il atteindrait 9.6% de la population active, son niveau de décembre 2009.

     






     
     


     

    PACTE MAJORITAIRE

    26/04/2010 18:14

                               PACTE MAJORITAIRE


    ► Pouquoi les parlementaires de la majorité ont-ils lancé « un nouveau pacte majoritaire » ? 

    Lors des élections régionales, la droite républicaine a atteint un niveau historiquement bas tandis que l’abstention s’est envolée et que l’extrême-droite a repris du poids dans plusieurs régions. Voilà des réalités qu’il est dangereux d’ignorer.

    Mais dans la défaite, il y a deux attitudes. Il y a ceux qui baissent les bras et ceux qui se retroussent les manches. Nous avons choisi la deuxième catégorie.  

    Les électeurs de droite et du centre, et tous ceux qui espèrent pour la France un avenir meilleur, nous demandent de renouer avec la dynamique positive de la dernière présidentielle. Pour répondre à leurs attentes et préparer cet avenir, les parlementaires UMP proposent de fonder un nouveau pacte majoritaire. Ce pacte devra mobiliser tous les députés et sénateurs de notre famille politique autour du Président de la République et au service de la France et des Français. 

    Ce pacte majoritaire c’est un rendez-vous volontariste, à l’écoute de nos électeurs qui demandent un cap clair et ambitieux, c’est aussi une formalisation claire du travail de coproduction législative que nous avons commencée à mettre en œuvre. L’objectif c’est de définir une méthode de travail avec le Président et le gouvernement, pour arriver à des résultats forts sur quelques grands enjeux. L’heure n’est plus à la multiplication des réformes. Nous devons nous concentrer sur quelques actions stratégiques et surtout aller aux résultats.

    ► En quoi consiste ce pacte majoritaire ? 

    Lundi 29 mars, députés, sénateurs et eurodéputés UMP se sont réunis, lors d’un séminaire exceptionnel avec le Premier ministre, pour travailler sur les termes de ce nouveau pacte et définir la feuille de route à suivre pour les deux dernières années du quinquennat. 

    De ces travaux et échanges ressortent trois piliers fondamentaux qui vont structurer le pacte majoritaire : les réformes vitales à mener en priorité dans le domaine des retraites et de la dette; les réponses à apporter à la crise en matière d’emploi et de compétitivité et l’affirmation des valeurs de la République. 

    Premier pilier : les réformes vitales pour l’avenir, les retraites et le redressement des finances publiques.  

    L’espérance de vie s’allonge en France, c’est une très bonne nouvelle ! Mais elle suppose aussi que nous travaillions plus longtemps pour garder un équilibre soutenable entre actifs et retraités. Ceux qui défendent la retraite à 60 ans comme un droit sacro-saint ne font qu’une chose : ils sabotent le régime par répartition en le rendant « infinançable ». Il leur reviendra d’expliquer aux nouvelles générations qu’elles devront payer plus pour payer les retraites de leurs aînés sans être sûres d’y avoir droit lorsque viendra leur tour… La réforme doit aussi être l’occasion de faire converger les régimes du public et du privé, pour que les Français soient égaux devant la retraite ! Cette exigence de justice passe enfin par la prise en compte des différences d’espérance de vie selon les catégories professionnelles.  

    Plus largement, c’est l’ensemble des causes de l’endettement public -1 500 milliards d’euros!-, que nous devons combattre au sein de l’Etat mais aussi dans les collectivités locales et dans notre système de protection sociale. En période de récession, il est normal de faire appel à la dépense publique pour amortir les chocs et investir dans l’avenir. Mais la France doit dégager des économies pour réduire la dépense inutile dès maintenant et se fixer une règle constitutionnelle de retour à l’équilibre. En plus de réformes structurelles comme la fusion des conseils régionaux et départementaux, il faudrait réfléchir à un pacte de stabilité interne entre l’Etat et les collectivités pour encadrer l’évolution des dépenses locales. Pour ce qui concerne l’assurance maladie, nous devons encore trouver des marges de manœuvre grâce à une meilleure organisation des soins, à l’hôpital comme dans la médecine de proximité.   

    Deuxième pilier: pour sortir de la crise, il faut remobiliser toutes les énergies au service de l’emploi, de la compétitivité et de la justice sociale. 

    La première priorité, c’est la formation pour assurer l’employabilité des salariés et la reconversion des demandeurs d’emploi. Il est temps de faire de Pôle Emploi une machine de guerre contre le chômage, capable d’accompagner les chômeurs vers les gisements de croissance, à travers des formations adaptées, des incitations financières à la reconversion dans les secteurs porteurs et, si nécessaire, des contraintes renforcées.

     

     La seconde priorité, c’est la refonte de notre tissu industriel. Notre principal handicap est l’absence de ces grosses PME qui font la force de l’Allemagne. Il est donc nécessaire de privilégier le soutien à ces entreprises. Cela passe par un meilleur accès au financement ainsi qu’aux dispositifs d’aide à l’export et par un relèvement expérimental des seuils sociaux pour lever les freins à l’embauche… 

    Il est un secteur vital pour notre économie qui traverse une crise dramatique : l’agriculture. Notre pays doit tout faire pour redonner du dynamisme à une France rurale trop souvent délaissée. Il est hors de question de laisser démanteler notre agriculture, au nom d’une dérégulation européenne à contre-courant des politiques menées dans toutes les régions du monde.  

    Le coût du travail reste également une question majeure. Plus que jamais, il faut promouvoir la taxe carbone aux frontières de l’Europe pour que le coût écologique soit intégré dans les produits importés depuis des pays qui ne font aucun effort contre la pollution. De même, il serait intéressant d’ouvrir un débat sans a priori sur le principe d’une TVA anti-délocalisation qui, pour mieux protéger nos emplois, transférerait une partie du coût de la protection sociale des salaires vers la consommation.

    Ce renforcement de la compétitivité est indispensable pour l’avenir de la France mais il ne pourra pas se faire au mépris de la justice sociale. La mondialisation ne doit pas être le prétexte pour que les Français qui ont réussi se défaussent de leurs responsabilités à l’égard des Français les plus modestes. Les Français forment une même communauté nationale, où le succès des uns doit rejaillir sur l’ensemble et ne pas se faire au détriment des autres.

    Troisième pilier : nous ne devons pas transiger sur les valeurs fondamentales de la République auxquelles les Français sont fermement attachés 

    La sécurité est une mission préalable à toutes les autres : sans jamais remettre en cause les libertés publiques, ce combat doit rester une priorité et s’adapter en permanence aux nouvelles formes de violence. Il faut s’appuyer sur les maires, pour tenir compte des réalités du terrain, développer des dispositifs de vidéoprotection adaptés et impliquer tous les acteurs concernés : police, justice, éducation nationale, bailleurs sociaux… mais aussi secteur associatif et familles. 

    Il est temps d’inventer aussi de nouveaux dispositifs pour responsabiliser davantage les parents qui sont les premiers éducateurs. Au-delà des sanctions financières, cela doit notamment passer par un accompagnement personnalisé des familles en difficulté. 

    Il est un autre combat pour lequel la majorité refuse aussi de capituler : le combat pour une France rassemblée, fière de son passé, de ses valeurs, ouverte sur le monde et porteuse d’un projet partagé. Concilier l’unité et la diversité a toujours été le grand défi de la France : chaque Français a sa place dans notre pays et doit être respecté pour ce qu’il est tout en assumant les efforts indispensables au bien commun. 

    Pour donner corps à cet engagement individuel au service du collectif, la majorité a créé un service civique volontaire. Il semble opportun d’aller plus loin en réfléchissant à la mise en place d’un service civique obligatoire pour chaque jeune Français

    Ce combat pour les valeurs nécessite aussi de ne pas transiger quand des extrémistes remettent en cause les fondements de notre République. Par exemple, en France, le port du voile intégral est inacceptable. La majorité proposera une interdiction de cette pratique. C’est une question de dignité des femmes, un impératif de sécurité publique et une condition du vivre-ensemble.

    Voilà trois rendez-vous que le nouveau pacte majoritaire doit honorer : il reste deux ans pour obtenir des résultats. Sans attendre, l’ensemble des parlementaires de la majorité veut se mobiliser pour repartir de l’avant et mieux capitaliser sur les atouts de la France afin de préparer l’avenir de nos enfants.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     





     
     


     

    La vérité sur le bouclier fiscal

    02/04/2010 14:47

    La vérité sur le bouclier fiscal


     

    Pour le maintien du bouclier fiscal.

     

     

    Il ne me paraît pas judicieux d’envisager la remise en cause des principes fondateurs d’une politique pour faire face à des situations conjoncturelles si graves soient-elles.

     

    Le « bouclier fiscal » est un de ces principes sur lesquels il ne faut pas tergiverser.

     

    Le principe est simple : personne ne doit payer plus de la moitié de ce qu’il gagne. L’idée de le remettre en cause n’est absolument pas motivée par une recherche d’une quelconque efficacité, mais n’a qu’une finalité symbolique dans une France qui souffre. Or, ce symbole serait contre-productif. Il faut rappeler que le « bouclier fiscal » coûte entre 500 et 600 millions d’euros suivant les années, et non les milliards dont parle la gauche.

     

    Or, symbole contre symbole, il est préférable, dans une démarche d’intérêt général, de défendre le symbole du maintien du « boucler fiscal », plutôt que le symbole de sa suppression. D’autant que, beaucoup de ceux qui défendent sa suppression, s’empressent d’ajouter qu’il faut supprimer aussi l’ISF !

     

    Les autres, se sont, au contraire parfois illustrés dans des décisions qui ont choqué nombre d’électeurs de la majorité, comme le déplafonnement de l’ISF qui avait causé le départ de très nombreuses grandes fortunes de notre pays qui s’étaient retrouvés à payer plus d’impôts qu’elles ne percevaient de revenus.

     

    Plutôt que de venir sur le terrain de la gauche en lui concédant le totem qu’elle défend depuis trois ans (nous obliger à renoncer à cet engagement en le caricaturant et en bénéficiant, pour ce faire, de la bienveillance de nombreux observateurs), au risque, est-il nécessaire de le souligner, de dégâts irréparables dans la confiance de nos concitoyens dans la parole de l’Etat, et dans celle de notre majorité, plutôt que de désigner les Français les plus riches comme les boucs émissaires d’une crise mondiale qu’ils subissent eux-mêmes, défendons fièrement le « bouclier social » mis en place par notre majorité à côté du « bouclier fiscal »,  avec le RSA, le plafonnement global des niches fiscales qui ne permet plus aux riches, comme au temps des socialistes, de ne pas payer d’impôts, le contrat de transition professionnel ou les nombreuses revalorisations des prestations sociales qui sont autant de réformes essentielles qui ont mis fin à des injustices et viennent au secours des plus modestes de nos concitoyens.

     

    Le « bouclier fiscal », autant que le RSA, symbolisent la réhabilitation de la valeur travail, car l’une comme l’autre de ces mesures permettent que le travail paie dans ce pays.

     

    Notre majorité doit défendre avec fierté la mise en place d’un « bouclier fiscal », symbole d’une fiscalité non confiscatoire et d’un « bouclier social » symbole de la protection des plus modestes.

     

    Le « bouclier social » est 25 fois plus important que le « bouclier fiscal » !

     

    Notre politique est donc empreinte de justice.

     

    Alors que le « bouclier fiscal » représente entre 500 et 600 millions d’euros, le « bouclier social » peut être évalué à 14,2Md€

     

     

     

     

     

                                                                                                  Frédéric LEFEBVRE

                                                                                                  Porte-Parole de l’UMP

                                                                                                  Chargé de l’économie

     

     

     

     

     

    POUR MEMOIRE

     

     

     

    Le « bouclier social » à 14,2Md€ (dont près de 12 Md€ de mesures permanentes)

     

    ¡         R.S.A. : 9 Md€.

     

     

    ¡         Mesures de justice pour les ménages en 2009

                            Suppression provisoire du 2ème et du 3ème tiers provisionnel de l’IR

                            pour la 1ère tranche (à 5,5%)

                            Prime exceptionnelle de 150€

                            Chèque emploi service préfinancé par l’Etat à hauteur de 200€, FISO)

                Soit 2,55 Md€

     

     

    ¡         Fin de montée en charge de la suppression des droits de mutation à titre gratuit

                et de la mesure heure supplémentaire en 2009 : 1,2 Md€

     

     

    ¡         Prime de solidarité active du 1er Avril 2009, revenu supplémentaire temporaire d’activité (anticipation du RFSA dans les DOM, revalorisation du minimum vieillesse de 6,9% en 2009, CTP/CRP, plafonnement global des niches fiscales

                Soit : 1,4 Md€

     





     
     

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