§ renforcer l’apprentissage, l’alternance, la possibilité de créer une entreprise dès 16 ans : tout cela ce n’est pas une tentative d’enfermer dans l’assistanat mais bien une volonté de tout faire pour réhabiliter la valeur travail chez les jeunes !
2) Aucun nouveau droit n’a été promis sans entraîner un devoir en contrepartie. Par exemple :
§ le 10ème mois de bourse ne sera versé qu’en cas d’assiduité réelle aux cours
§ les décrocheurs de 16-18 ans pourront bénéficier d’une aide financière de 2500 euros seulement s’ils font preuve d’un engagement avéré dans leur formation
§ une dotation pourra être éventuellement versée aux jeunes qui veulent s’émanciper, mais en contrepartie leurs parents devront renoncer à toucher certaines allocations….
►Le RSA pour les travailleurs de moins de 25 ans, n’est-ce pas un RMI-jeunes ?
Soyons très clairs, ce n’est pas un RMI pour les jeunes mais un élargissement du RSA aux travailleurs qui ont moins de 25 ans !
1) Une extension du RSA indistinctement à tous les jeunes aurait été inacceptable : cela revenait à faire un Rmi jeune et ça, ce n’est pas l’autonomie, c’est de l’assistanat. Notre politique c’est de récompenser le travail. Et nous serons très vigilants sur ce point !
2) Cette mesure ne va pas s’adresser à tous les jeunes mais à ceux qui ont déjà travaillé au moins deux ans révolus sur les trois dernières années. Et ce n’est que justice : il était difficile de comprendre que le travailleur qui avait 25 ans et un mois puisse bénéficier du RSA alors que celui qui n’avait que 24 ne le puisse pas.
Désormais, le jeune de moins de 25 ans qui a travaillé pendant au moins 2 ans, qui a malheureusement a perdu son emploi et arrive en fin de droits pour le chômage pourra bénéficier du RSA, comme tout travailleur qui a plus de 25 ans.
3) Le RSA rompt avec la logique du RMI : il a été créé pour donner la priorité au travail en faisant en sorte que le travail paye. Ceux qui, malgré un travail, ne disposent que de ressources très limitées voient leurs revenus complétés par le RSA.