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UMP 14eme circo Pas-de-Calais
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UMP 14eme circo Pas-de-Calais

VIP-Blog de ump14emecircopdc
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  • Créé le : 10/04/2009 13:03
    Modifié : 24/10/2010 13:30

    Garçon (42 ans)
    Origine : Hénin-Beaumont
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    Tarif de l'eau: plafonner la facture à 3% du revenu

    19/06/2010 14:40

    Tarif de l'eau: plafonner la facture à 3% du revenu


    André Flajolet, Député-maire de St Venant  compte déposer à l'automne une proposition de loi qui plafonnerait le budget "eau" des plus démunis à 3% de leurs revenus. L'impact de la mesure,que financerait l'ensemble des usagers est évalué entre 50 et 80 millions par an. Ce qui représente, 1% de la facture précise André Flajolet, qui est également président du Comité national de l'eau.  



     
     


     

    cérémonie commémorative du 70e anniversaire de l'appel du 18 juin 1940 à Beaumont

    19/06/2010 13:49

     cérémonie commémorative du 70e anniversaire de l'appel du 18 juin 1940 à Beaumont


    Le général De Gaulle est un personnage hors du temps. Il était seul en juin 1940, après la débâcle que l'on connaît. Exilé à Londres, condamné à mort par Vichy, il devient, en quatre années, le symbole de la résistance et le plus illustre des français.L'histoire est la rencontre d'un événement et d'une volonté. De Gaulle est cette volonté.

    De Gaulle fait parti de ces héros qui bâtissent leur destin, seuls, parfois contre tous, et deviennent les figures de proue d'une Nation.

    Il a toujours voulu situer son action, son engagement au-dessus des courants partisans. Le général De Gaulle a si fort incarné "une certaine idée de la France" que, quarante ans après sa mort, son souvenir plane toujours comme une nostalgie, un regret, un espoir.

                     N.R 

      





     
     


     

    CRISE FINANCIÈRE ET RÉACTION EUROPÉENNE

    11/06/2010 14:35

    CRISE FINANCIÈRE ET RÉACTION EUROPÉENNE


    ► La réaction européenne est-elle à la hauteur des attaques contre la zone euro et les Etats membres ?

     

    1) L’Europe était face à un double défi : elle devait faire preuve de sa solidarité politique et de sa solidité économique

     

    §  Face cette crise financière, la plus grave que l’euro ait connu depuis sa création et à l’heure où l’Europe est au pied du mur, il fallait organiser la riposte, prendre des décisions urgentes et apporter une réponse politique à la hauteur des enjeux : assurer la stabilité et l’unité de la zone euro et envoyer un signal très fort aux marchés dès lundi matin.

     

    §  Sous l’impulsion déterminante de la France et de l’Allemagne, un plan de stabilisation massif a été adopté (total de 750 Mds €)

     

    a) Tous les Etats membres se sont mis d’accord pour apporter leur garantie à hauteur de 440 milliards d’euros si un Etat est en difficulté pour se refinancer : c’est un moyen de siffler la fin de la partie pour tous ceux qui spéculaient contre certains Etats ou qui renchérissaient trop les taux.

    b) la Commission européenne prend toute sa part dans ce plan avec un fonds de stabilisation de 60 Mds euros. Cela vaut dire que c’est l’UE, en tant qu’entité propre qui empruntera pour prêter en cas de besoin à un Etat membre.

     

    c) le FMI intervient quant à lui à hauteur de 250 Mds €, sous forme de prêts en cas de besoin.

     

    d) enfin, la BCE intervient sur les marchés obligataires pour en garantir la liquidité.

     

    §  A ce stade, il ne s’agit que de garanties, mais c’est un message très fort en direction des marchés : message d’unité, de solidarité et de solidité. Et les moyens mis sur la table sont de nature à restaurer la confiance des investisseurs.

     

    2) Mais au delà des mesures d’urgences, il faudra aller plus loin et tirer toutes les leçons de cette crise. Il faut se doter d’un véritable gouvernement économique avec des principes essentiels : le renforcement de la surveillance économique et de la coordination des politiques économiques dans la zone euro ; la révision du Pacte de stabilité et de croissance pour renforcer les sanctions en cas de manquement répété aux règles ; la mise en place d'un mécanisme de management de crise pour l'avenir. 

     

    3) Enfin, cette crise doit nous inciter plus que jamais à réduire nos dépenses et à avoir une gestion rigoureuse de nos finances publiques. Tous les Etats européens sont confrontés à cela. On peut toujours discuter sur le mot « rigueur », cela ne change en rien la réalité.

     

    La rigueur, ce n’est pas forcément un gros mot, c’est même plutôt une qualité à partir du moment où cela consiste à évaluer l’efficacité des dépenses, à prioriser ses dépenses et surtout à supprimer toutes celles qui ne sont pas utiles ou pas efficaces.

     

    Gérer son budget avec rigueur, c’est ce que fait une entreprise, c’est ce que fait un ménage. On a cru que les Etats pouvaient vivre éternellement au-dessus de leurs moyens. La crise grecque n

    Et la rigueur, cela ne veut pas dire automatiquement des hausses d’impôts. Faisons d’abord à fond ce travail de réforme (retraites, fusion des CG et des CR), ce travail de baisse des dépenses (non remplacement d’un départ sur 2 dans la fonction publique et ses satellites) et donnons nous des gardes-fous efficaces (règle constitutionnelle). Et une fois que tout cela aura été fait, au bout du bout, on pourra regarder si des ajustements fiscaux sont nécessaires !

     

    Commencer par augmenter les impôts n’aurait aucun sens : cela ne ferait que reporter le problème en faisant payer les Français et cela casserait la reprise !

     

    ► Le plan en faveur de la Grèce est-il suffisant ?

     

    1) D’abord, il faut rappeler que les Etats membres devaient intervenir pour aider la Grèce à se sauver !

     

    La Grèce fait partie de la zone euro et les risques d’affaiblissement de notre monnaie, voire de contagion à nos économies ou à d’autres Etats, justifiaient cette intervention. Il ne faut pas être naïf : lorsque la Grèce est attaquée par des opérations spéculatives, c’est notre système financier qui est attaqué et au final nos entreprises et nos emplois. On avait tous intérêt à aider la Grèce , parce lorsqu’on aide la Grèce , on aide l’Europe, on aide la France.

     

    Notre message aux marchés et aux spéculateurs est clair : attaquer n’importe quel Etat membre, c’est attaquer notre monnaie et donc tous les Etats de la zone euro !

     

    2) L’Europe l’a bien  compris et la réaction est à la hauteur de l’enjeu :

     

    §  C’est un plan sans précédent (ce sont les 110 Mds €, dont 80 Mds € que les pays de l’Eurogroupe ont décidé de mobiliser pour aider la Grèce sur 3 ans) qui a été adopté à l’unanimité dimanche par les pays de la zone euro, en lien avec le FMI.

     

    §  Ce plan exceptionnel c’est la réponse de l’Europe à la situation exceptionnelle que traverse actuellement la Grèce qui ne parvient plus à accéder aux marchés financiers pour se financer. Ce plan concrétise le principe de solidarité qui avait été posé dès le mois de février à l’initiative notamment de la France. Son objectif est clair : mettre un coup d’arrêt à la spéculation et assurer la stabilité de la zone euro dans son ensemble

     

    §  Cet exercice de solidarité ne se limite pas aux seuls Etats : tous les ministres de l’Eurogroupe sont également tombés d’accord pour voir, dans leur pays respectif, avec les représentants des secteurs bancaires quelles contributions les banques pourraient apporter.

     

    3) Nous avons pris nos responsabilités en étant solidaire de la Grèce , pour autant cette solidarité n’exclut pas l’exigence!

     

    §  En contrepartie de cette aide, la Grèce a présenté un plan d’économies certes très dur, mais indispensable pour rétablir la confiance, redresser ses finances publiques et réduire, dès cette année, le déficit public de 4 points de PIB. Elle s’est également engagée à poursuivre cet effort en 2011 et 2012 pour ramener le déficit public sous le seuil de 3 points de PIB d’ici 2014.

     

    Nous veillerons à ce que les engagements de la Grèce soient scrupuleusement respectés. Ce sera tout le rôle de la Commission européenne et du FMI. Les décaissements seront d’ailleurs conditionnés au respect du programme convenu :

    ð Ramener le déficit budgétaire de 13.6% en 2009 à 8.11% en 2010 et 6.5% en 2012 pour atteindre 2.4% en 2014.

     

    ð Gel des salaires des fonctionnaires jusqu’en 2014.

     

    ð Suppression des 13 et 14ème mois des traitements des fonctionnaires.

     

    ð Hausse de l’âge légal de départ à la retraite : aucun départ à la retraite ne sera autorisé avant 60 ans.

     

    ð Majoration de la TVA de 2%.

     

    ð Nouvelle taxe de 10% sur l’alcool.

     

    §  Enfin, qu’une chose soit claire : il ne s’agit en aucun cas d’un cadeau à la Grèce  mais d’un dispositif exceptionnel pour préserver la stabilité financière de la zone euro. Ce prêt, c’est donnant-donnant. Nous prêtons, pour 3 ans, à un taux très proche de ceux du FMI. Bien évidemment, il ne s’agit pas non plus de gagner de l’argent sur le dos de la Grèce , mais de garantir la crédibilité de ce plan de soutien en incitant la Grèce à retourner sur les marchés le plus rapidement possible.

     

    ► Tout risque de contagion aux autres pays de l’UE est-il écarté ?

     

    Il ne faut pas tout mélanger. La situation des autres pays européens n’a rien à voir avec celle de la Grèce. La crise que traverse aujourd’hui ce pays est due à l’ampleur de son déficit et de sa dette mais également au fait qu’elle ait suscité la méfiance en cachant la situation réelle des ses finances publiques. C’est un cas tout à fait particulier.

     

    Pour ce qui est du Portugal et de l’Espagne, la situation est là aussi très différente. Rien n’autorise à remettre en question la crédibilité ou la soutenabilité de leurs finances publiques. Ces pays sont tout simplement victimes d’une crise spéculative déclenchée à l’occasion de la crise grecque.

     

    Quand à la France , les Français n’ont aucune raison de s’inquiéter :

     

    §  Dans ce genre de périodes, les investisseurs se réfugient plutôt vers les émetteurs dont la signature est la meilleure. C’est le cas de la France qui a su conserver, grâce à la politique responsable menée par le Gouvernement pendant la crise, sa signature et donc la confiance des marchés.

     

      Les choix faits par le Gouvernement ont permis à notre pays de mieux résister que ses principaux partenaires : la récession a été beaucoup moins brutale en France que dans les autres pays de l’OCDE et, en 2010 et en 2011, les organisations internationales nous placent nettement au-dessus de la zone euro en termes de croissance.

     

    Nos derniers chiffres de déficit pour 2009 ont été inférieurs à nos propres prévisions, grâce à une politique de maîtrise des dépenses publiques efficace, basée sur le gel des dépenses de l’Etat en volume et la réduction des effectifs des fonctionnaires. Cette politique sera confirmée lors de la deuxième session de la conférence sur les déficits publics qui se tiendra au mois de mai. Nous sommes déterminés à poursuivre les réformes structurelles dont notre pays a besoin pour garder la qualité de sa signature et augmenter son potentiel de croissance.

     





     
     


     

    DETTE PUBLIQUE

    11/06/2010 14:25

                              DETTE PUBLIQUE


    ► Après la dégradation de la note souveraine de l’Espagne, la France est-elle à son tour menacée de voir le coût de sa dette renchérir ?

     

    Il ne faut pas dramatiser la situation, la France est loin d’être dans une situation comparable à celle de l’Espagne, encore moins à celle de la Grèce , pour au moins quatre raisons majeures : 

     

    1) Les fondamentaux économiques de la France sont bien plus robustes que ceux de l’Espagne : depuis l’éclatement de la bulle immobilière, l’économie espagnole est très affaiblie. Les perspectives de croissance en Espagne sont incertaines (une récession de 0,3% est prévue pour 2010), les ménages et le secteur privé sont surendettés (à hauteur de 178% du PIB) et le chômage a explosé en passant de 8% à l’été 2007 à près de 20% aujourd’hui. A l’inverse, les bases de l’économie française sont saines : selon les dernières prévisions de l’OCDE, la France devrait connaître une croissance proche de 1,7% en 2010, contre 1,2% pour l’ensemble de la zone euro. L’OCDE a aussi revu à la hausse les perspectives de croissance pour 2011, à 2,1% contre 1,7% prévus initialement. En outre, les ménages français sont peu endettés (avec un taux d’épargne supérieur à 15%) ce qui ménage des marges de manœuvre pour la consommation, principal moteur de la croissance en France. Enfin, notre système productif semble être bien placé pour profiter à plein des facilités à l’export ouvertes par la baisse de l’euro.

     

    2) Le déficit français a moins dérapé que celui de l’Espagne en 2009: les déficits publics ont explosé à 11,2% du PIB en 2009 en Espagne contre 8% en France. Par ailleurs, bien des pays développés aux fondamentaux économiques solides, ont un niveau d’endettement comparable ou supérieur à celui de la France sans qu’ils soient aujourd’hui menacés par la dégradation de leur note souveraine : les Etats-Unis sont endettés à hauteur de 92,6% de leur PIB, les Japonais à 227,1%, l’Italie à 118,6%, le Royaume-Uni à 78,2%.

     

    3) Ce qui est inquiétant en Espagne c’est la conjonction d’un fort endettement public et privé, qui n’existe pas en France : la note souveraine de l’Espagne a été dégradée parce que les agences de notations ne voyaient pas comment des ménages endettés pourraient financer l’éclatement de la dette publique. En France le taux d’épargne, l’un des plus élevés au monde, est un gage de solvabilité de l’Etat à long terme et donc du maintien de sa note souverain au niveau du AAA.

     

    4) La France a engagé des mesures fortes pour réduire son endettement et rassurer les marchés : la solidité de l’économie française ne signifie pas que la France peut éternellement se permettre de laisser filer ses déficits sans obérer sa compétitivité et l’avenir de ses enfants. La dette de l’Etat a doublé sur les dix dernières années passant de 687 Milliards d’euros à 1642 Milliards euros, la seule dette de l’Etat représente un coût de 18 174 euros pas habitants. C’est pour cela que le gouvernement a d’ores et déjà lancé un effort considérable de maîtrise de ses finances en annonçant une baisse de 10% de ses dépenses de fonctionnement sur trois ans et la réduction de cinq milliards d’euros des

    niches fiscales. La réforme des retraites est aussi un signe fort de capacité de la France à se réformer pour améliorer sa compétitivité et financer ses dépenses.

     

    ►Si la France n’est pas directement menacée par une dégradation de sa note souveraine, pourquoi doit-elle réduire ses déficits et sa dette publique ?

     

     Le creusement des déficits et la poursuite de l’endettement, c’est :

     

    §  Brider la compétitivité globale de notre pays :

    selon plusieurs économistes, une dette publique de     plus de 90% du PIB (aujourd’hui la France est à 77%), c’est 1 point de croissance en moins,

     

    §  L’assurance, à terme, de devoir remettre en cause notre modèle social que nous ne pourrons plus financer,

     

    §  Supprimer toute marge de manœuvre politique car nous avons des dépenses contraintes trop importantes et plus aucun moyen de financer de nouvelles politiques 

     

    Au contraire, réduire les déficits et la dette, c’est :

     

    §  La garantie de renforcer la compétitivité globale de notre pays en rendant notre service public plus efficient,

     

    §  La possibilité de retrouver des marges de manœuvre politiques, qui doivent permettre à l’Etat d’investir dans l’économie et de booster la croissance

     

    §  La sauvegarde de notre modèle social au bénéfice de tous les Français, en particulier les plus défavorisés.

    ►Le gouvernement avait déjà annoncé un gel des dépenses pourquoi le Président de la République a-t-il annoncé une autre batterie de mesures lors de la conférence sur les déficits le 20 mai dernier ?

     

    Aujourd’hui, avec la brutalité de la crise grecque, nous avons clairement changé d’époque : on arrive au bout de la logique du « dépenser toujours plus ». Pendant des années, les responsables politiques des Etats européens ont entretenu l’illusion que tout était gratuit, alors qu’en réalité nous vivions chaque jour un peu plus à crédit !

     

    Il faut dire franchement les choses aux Français : nous avons en Europe et en particulier en France, un cadre de vie (air, eau, logement, transports…), un système de protection sociale… qui sont les meilleurs au monde. Cela a un coût, et si nous voulons continuer de le financer, nous devons faire des réformes pour traquer les mauvaises dépenses, être plus compétitifs et donc travailler plus.

     

    Il faut donc agir simultanément sur les dépenses et sur notre stratégie de politique économique ! Pour retrouver un sentier de croissance et de prospérité solide, nous devons avancer sur ces deux jambes. Le principe est simple : plus on crée de richesses, plus on est en mesure de financer notre modèle social durablement !

     

    Si nous affichons une orientation claire et que les efforts sont justes, les Français seront prêts à se mobiliser pour préparer l’avenir de leurs enfants. Et dans la situation actuelle, les Français sont davantage angoissés par l’immobilisme que par le changement. Chacun a compris que la situation était grave et qu’elle nécessitait courage et responsabilité !

    Le gouvernement a déjà annoncé un effort ambitieux de maîtrise des dépenses publiques avec un objectif de déficit des administrations publiques à 6% du PIB en 2011 et à 4,6% du PIB en 2012. Pour cela il faudra :

     

    §  La poursuite du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite, qui a permis de supprimer 100000 emplois depuis le début de la législature

     

    §  La réduction des dépenses de fonctionnement de l'Etat de 10% en trois ans, avec une baisse de 5% dès 2011, grâce aux économies sur les achats, les systèmes informatiques, les véhicules...

     

    §  Le réexamen de toutes les dépenses d’intervention (66 milliards d'euros).

     

    §  La suppression de plusieurs niches fiscales et sociales dès cette année pour dégager 5 milliards d’euros d’économies en deux ans.

     

    C’est aussi dans ce sens que les députés UMP travaillent dans le cadre de la 2ème édition des Etats généraux de la dépense publique. Dès le débat d’orientation budgétaire du 29 juin, les députés UMP feront des propositions concrètes de réduction des dépenses sur tous les secteurs de l’Etat et de la sécurité sociale. 

     

    Au-delà de ces mesures conjoncturelles, il faut aussi une action de long terme. Nous devons notamment nous donner les moyens de nos engagements contre les déficits que nous avons été incapables de tenir jusqu’à présent. D’où l’importance de mettre en place une règle constitutionnelle d’équilibre budgétaire qui prévoirait que :

     

    §  Chaque Gouvernement issu des urnes s’engage pour cinq ans à respecter une trajectoire budgétaire qui le mène à l'équilibre à la fin de son mandat

     

    §  Le Parlement exprime ses suffrages sur les engagements du pays en matière de finances publiques vis-à-vis de ses partenaires européens. 

     

    Cet effort ne peut s’appliquer uniquement à l’Etat alors que les collectivités locales aux mains de l’opposition font exploser leurs dépenses beaucoup plus vite que ne peut l’expliquer la seule décentralisation, en passant de 7,9 points de PIB en 1980 à 11,3 points de PIB en 2008. C’est pourquoi les concours financiers de l'Etat aux collectivités locales seront gelés en valeur à partir du budget triennal 2011-2013. En outre, ces dotations seront modulées selon des critères de bonne gestion, dans une logique d’un bonus/malus, pour encourager les collectivités locales à réduire leurs dépenses dans les mêmes proportions que l’Etat.

     

    Enfin, cette nouvelle logique de gestion rigoureuse appliquée à l’Etat et aux collectivités locales concernera aussi l’assurance maladie. Afin de garantir que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie (ONDAM) voté chaque année par le Parlement soit respecté, de nouveaux mécanismes vont être mis en place :

     

    §  Le rôle du comité d’alerte, aujourd'hui chargé de signaler a posteriori les risques de dépassement de l’ONDAM, est étendu. Il se prononcera désormais a priori sur la construction de l’ONDAM. Le seuil de l’alerte de dépassement de l’ONDAM, fixé aujourd'hui à 0,75%, sera progressivement abaissé à 0,5% d’ici 2012-2013 ;

     

    Le taux d'augmentation de l’ONDAM continuera d’être progressivement abaissé pour passer de 3% en 2010 à 2,9% en 2011 et 2,8% en 2012. Pour dégager des économies tout en maintenant une qualité de soins élevée, plusieurs leviers nouveaux devront être mobilisés, en particulier les agences régionales de santé, créées en avril 2010, qui vont permettre d'améliorer le lien entre ville, hôpital et médico-social.





     
     


     

    Hénin-Beaumont : Eugène Binaisse dans un fauteuil éjectable ?

    26/05/2010 13:16

    Hénin-Beaumont : Eugène Binaisse dans un fauteuil éjectable ?


    Sans grande surprise, Eugène Binaisse, seul candidat au fauteuil majoral, a été élu hier soir. L’opposition frontiste n’a, quant à elle, pas participé au vote et a menacé le successeur de Daniel Duquenne de déposer un recours devant le tribunal administratif dès aujourd’hui.

    CÉLINE DEBETTE > celine.debette@nordeclair.fr

    Mardi soir, 18 h. Dans la salle de l’hôtel de ville pleine à craquer, la tension est palpable. « Le conseil municipal peut se tenir », annonce Eugène Binaisse qui préside la séance en tant que doyen d’âge des élus. À peine a-t-il officiellement déclaré sa candidature aux fonctions de maire de la ville suite à la démission de Daniel Duquenne que déjà Marine Le Pen s’empare de son micro. « Vous ne devez pas être très fier de ce tour de passe-passe réalisé dans les salons d’honneur qui n’en ont que le nom. » L’assaut oratoire est lancé. « Nous vous avons cru sur parole lorsque vous disiez que le maire d’Hénin-Beaumont allait de mieux en mieux et qu’il serait prochainement parmi nous. Nous n’avons rien tenté par respect pour sa dignité. Et subitement, le jour où le rapporteur public du Conseil d’État porte à votre connaissance ses conclusions, voilà que l’état de santé de M. Duquenne vacille. Vous croyez vraiment pouvoir faire gober n’importe quoi à nous et à la population ? », assène la frontiste qui n’hésite pas à qualifier l’élection d’Eugène Binaisse de « coup d’État interne » .

     

    Dans l’assistance, les esprits s’échauffent. Les uns applaudissent. Les autres huent les bancs de l’opposition. Le principal concerné, impassible, répond aussitôt. « L’élection de ce soir est inscrite dans les termes de la loi. » Soit. Eugène Binaisse recueille 27 voix sur 35, les huit manquantes étant celles des frontistes qui ont préféré bouder le vote.
    Le FN quitte la séance et menace le maire d’un recours 
    Alors que la nomination des adjoints est soumise à l’approbation du conseil municipal, c’est au tour de Steeve Briois de prendre la parole. Après avoir ironisé sur les multiples corrections apportées aux convocations envoyées aux élus, le leader FN taxe l’équipe en place depuis dix mois « d’immobilisme » et « d’amateurisme » et annonce le dépôt d’un recours devant le tribunal administratif dès le lendemain. « Après avoir réussi à mettre hors d’état de nuire Gérard Dalongeville, après avoir éclairé les yeux du Conseil d’État sur Daniel Duquenne, le temps d’Eugène Binaisse viendra. Tôt ou tard, justice sera rendue », lâche-t-il avant de quitter son siège, suivi par les membres de l’opposition, devant un public agité.
    Une fois la tempête passée, le nouveau maire promet de « poursuivre le redressement des finances de la ville dans la rigueur et la transparence » et de « ne pas rester passif aux attaques ». Et de conclure par un hommage à son prédécesseur, Daniel Duquenne. « Son combat était le bon, juste et républicain. »

    Source : Nordeclair.fr

     





     
     

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