Dès février 2008, moins d’un an après l’élection de Nicolas Sarkozy, apparaissaient aux Etats-Unis les premiers signes annonciateurs d’une crise économique et financière mondiale sans précédent depuis 1929. Faire un point d’étape de l’action de la majorité, 2 ans avant la fin du quinquennat, n’a donc de sens qu’en la replaçant dans ce contexte de crise d’une vigueur exceptionnelle.
1) La majorité a mené une gestion exemplaire et courageuse de
la crise. C
’est au cœur des épreuves que les tempéraments se révèlent. En novembre 2008, après la chute de
la banque Lehmann Brothers
, certains prophètes de malheur annonçaient une implosion de la finance mondiale et une explosion sociale tandis que le PS proposait un plan de relance à la consommation tout droit sorti des vieux greniers mitterrandiens…
Au contraire la majorité a su garder la tête froide pour fixer un cap clair, lucide et responsable dont on voit aujourd’hui qu’il a permis de sauver les banques, de limiter la récession, de contenir l’augmentation du chômage et de lancer une régulation ambitieuse de l’économie au niveau mondial :
§ Sauver les banques : aucune banque n’a fait faillite, ce qui a évité aux épargnants de perdre toutes leurs économies, sans que cela coûte un centime au contribuable (dans l’opération l’Etat a même récupéré 2,2 milliards d’euros d’intérêts)
§ Limiter la récession : la mise en œuvre rapide du plan de relance – malgré l’opposition de la gauche qui ne l’a pas voté, préférant le petit jeu des calculs politiciens plutôt que l’union sacrée qu’aurait exigé la gravité de la situation - a soutenu
la croissance. Aujourd
’hui
la France
renoue avec la croissance plus vite que ses voisins européens : elle devrait connaître une croissance de 1,4% en 2010 contre 1,2% en Allemagne, 0,8% en Italie, -0,4% en Espagne et 1% pour l’ensemble de l’Union européenne.
§ Contenir l’augmentation du chômage : la hausse du chômage est moins intense en France que pour la plupart des pays de l’OCDE. En novembre 2009, il avait augmenté de 21 % par rapport à son niveau de mai 2007, contre 34% dans la zone euro, 124% aux États-Unis et 154% en Espagne. Avant la fin de l’année 2010, le chômage devrait refluer.
§ Réguler l’économie :
la France
a été à la pointe de tous les combats pour mieux réguler. C’est elle qui a porté au G20 les sujets des paradis fiscaux, des bonus des traders. Encore cette semaine, c’est notre pays qui a bataillé pour imposer un plan européen pour protéger les pays de l’Union des spéculations boursières.
2) La lutte contre la crise n’a pas empêché la majorité de lancer des réformes qui vont changer en profondeur le visage de
la France
et préparer l’avenir. La majorité n’a reculé devant aucun des défis auxquels notre pays est confronté :
Le travail : pour que les Français puissent tirer le maximum de bénéfices de leur travail quand la croissance sera de retour, la majorité a tout fait pour faciliter et mieux rémunérer le travail dans notre pays (heures supplémentaires défiscalisées, monétisation des RTT, travail le dimanche, création de l’auto-entrepreneur…). La majorité a aussi modernisé l’accompagnement des demandeurs d’emploi avec la fusion de l’ANPE et des Assedic, et garanti, avec le RSA, que le travail soit toujours plus rémunérateur que les seules prestations sociales. Et pour que les travailleurs ne soient pas pénalisés par des grèves paralysantes, la majorité a instauré le service minimum dans les transports et à l’Education nationale.
§ Le pouvoir d’achat : la majorité a réduit de 2,5 points le niveau de prélèvements obligatoires depuis 2007, c’est autant de pouvoir d’achat supplémentaire reversé aux Français.
§ La sécurité : pour répondre aux évolutions de la délinquance, la majorité a instauré des peines planchers pour les multirécidivistes, créé la rétention de sûreté contre la récidive des criminels les plus dangereux, musclé la lutte contre les bandes violentes, développé la vidéosurveillance
§ L’immigration : la majorité a assumé le concept d’immigration choisie : toute personne qui vient pour apporter son dynamisme à
la France
est la bienvenue, mais tout individu en situation irrégulière, qui n’est pas éligible à une régularisation, doit quitter le territoire.
§ L’avenir : avec le pari sur l’éducation de nos enfants (réformes des universités, du lycée professionnel, de l’école primaire et assouplissement de la carte scolaire), avec le lancement du grand emprunt qui doit financer la croissance de demain, avec le Grenelle de l’environnement pour laisser à nos enfants un monde plus sain et plus pérenne, avec la réforme des Institutions qui renforcent les pouvoirs du Parlement et de l’opposition !
3) À deux ans de la fin du quinquennat, la majorité concentre désormais tous ses efforts sur trois priorités absolues :
§ Les réformes vitales pour l’avenir de notre pays : sauver nos retraites et redresser les finances publiques. Le chantier des retraites est ouvert sans tabou avec la volonté de préserver notre système par répartition, de prendre en compte l’allongement de l’espérance de vie et les différences de pénibilité selon les métiers, de faire converger les régimes publics et privés. Le gouvernement a d’ores et déjà annoncé des mesures fortes pour améliorer nos comptes publics : gel des dépenses publiques sur trois ans et réduction des niches fiscales. Les députés seront au premier plan de cette lutte contre les déficits en menant la deuxième édition des Etats Généraux de la dépense publique d’ici juin qui permettront de recueillir en circonscription toutes les propositions des Français pour réduire la dette.
§ Sortir de la crise, en remobilisant toutes les énergies au service de l’emploi et de la compétitivité, sans sacrifier la justice sociale. Pôle emploi est en passe de devenir une machine de guerre contre le chômage. La bataille contre le chômage sera remportée si
la France
renoue avec la compétitivité et la croissance en soutenant certains secteurs en difficulté comme l’agriculture, en dopant nos PME, en maîtrisant le coût du travail.
Protéger nos valeurs républicaines, socle indispensable au vivre ensemble en France. La sécurité demeure plus que jamais une priorité pour la majorité qui met tout en œuvre sur le terrain pour combattre la délinquance notamment dans les transports et les écoles. La protection de nos valeurs passe aussi par l’interdiction de pratiques incompatibles avec le vivre ensemble, comme le port de la burqa qui sera interdit sur tout le territoire avant la fin de l’année.