Fils de mineur, ayant grandi dans un coron, du côté de Liévin, j’ai toujours considéré que le patrimoine immobilier hérité des charbonnages de France devait être rénové, préservé et bien géré. Les ayants-droits ayant payé au prix fort l’effort qui leur avait été demandé pendant les années d’après-guerre, il me paraît normal et indiscutable que pour ces derniers survivants d’une époque glorieuse et parfois tragique, l’on consente à améliorer leur cadre de vie. Les élus locaux s’y étaient engagés et, honnêtement, de nombreux quartiers des corons ont été rénovés de façon satisfaisante.
Cependant, la responsabilité des élus est aussi d’assurer la pérennité d’un tel patrimoine à travers une gestion de bon père de famille.
Force est de constater aujourd’hui que les « camarades » socialistes auraient cédé aux « démons du capitalisme financier » pour reprendre une expression qui leur est chère. La chambre régionale des comptes devrait rendre un rapport dans les jours qui viennent. Il y a fort à parier que des révélations encombrantes risquent de mettre à mal certains élus socialistes.